On l’ouvre machinalement, on l’ajoute à une salade ou à des pâtes sans trop y penser. Le thon en boîte fait partie de ces aliments qu’on garde toujours dans un coin du placard. Pratique, riche en protéines, pas cher. Mais ces derniers temps, une question s’impose : faut-il vraiment continuer à en consommer les yeux fermés ? Une étude récente vient semer le doute. Et une marque de thon à éviter s’est glissée dans le lot. Peut-être même celle que tu achètes chaque semaine.
Une marque de thon à éviter : le piège invisible dans ton assiette
Le chiffre est tombé comme un coup de massue. Sur 148 boîtes testées par 60 Millions de consommateurs, 100 % contenaient du mercure. Pas un échantillon épargné. Et dans 10 % des cas, le seuil légal était largement dépassé. Certaines boîtes affichaient jusqu’à 3,9 mg/kg. C’est énorme. Suffisant pour que les alarmes se déclenchent.
Le mercure, on le connaît de nom, mais on en oublie souvent la dangerosité. Il se loge dans les gros poissons, ceux qui vivent longtemps et mangent beaucoup d’autres poissons. Le thon en fait partie. Le problème, c’est que ce métal ne part jamais vraiment. Il s’accumule, lentement, silencieusement, dans les tissus. Et une fois dans le corps humain, il peut s’attaquer au système nerveux, aux reins, au cerveau des fœtus. Pas anodin.
Certaines marques sortent du lot, et pas pour les bonnes raisons. Une marque de thon à éviter, c’est Petit Navire, notamment vendue chez Carrefour City. Les analyses ont relevé des taux particulièrement élevés. Pas très loin derrière, on retrouve Cora, Saupiquet, Pêche Océan. Celles qu’on connaît tous. Celles qu’on achète en confiance. Et pourtant.
D’autres marques s’en sortent mieux, comme le thon blanc germon ou Monoprix. Moins exposées, mais pas totalement clean non plus. Le mercure est partout, à des niveaux variables. Et cette variabilité, justement, rend le choix encore plus flou. Faut-il continuer à en manger ? Moins souvent ? Faut-il zapper complètement toute marque de thon à éviter ? Rien n’est évident.
Un aliment du quotidien devenu un dilemme
C’est là que ça coince. Le thon coche beaucoup de cases sur le papier. Riche en oméga-3, en protéines, en vitamine D. Il plaît aux sportifs, aux familles, aux gens pressés. Mais derrière la valeur nutritive, il y a le revers. Ce qu’on ne voit pas. Et quand l’une marque de thon à éviter fait partie de ton quotidien, tu commences à te poser des questions.
Les autorités sanitaires, elles, gardent un ton prudent. L’Anses recommande de limiter la consommation de poissons prédateurs, surtout chez les femmes enceintes, les enfants, les personnes sensibles. Pas d’interdiction, juste un conseil de modération. Mais est-ce suffisant ?
Du côté des industriels, la réponse est classique. Respect des normes, tests réguliers, communication bien huilée. Sauf que derrière ces moyennes rassurantes, il y a parfois des pics isolés mais bien réels. Et c’est ce que les associations comme Bloom ou Foodwatch dénoncent : une réalité lissée pour rassurer, mais pas toujours représentative.
Alors on fait quoi ? On continue comme avant, en espérant tomber sur les bons lots ? Ou on change ses habitudes ? Savoir qu’il existe une marque de thon à éviter ne suffit pas. Il faut comprendre pourquoi. Et surtout, décider de ce qu’on veut tolérer ou non dans son alimentation.
Changer sans paniquer : les bons réflexes à adopter
Manger du thon, ce n’est pas le diable. Mais manger du thon mal choisi, régulièrement, sans se poser de questions, là, ça devient risqué. La vigilance ne veut pas dire peur, ni privation. C’est juste un regard un peu plus lucide. Un filtre qu’on applique avant de mettre quelque chose dans le panier.
Si tu veux continuer à consommer du thon, varie les marques. Alterne avec des petits poissons, moins contaminés, comme la sardine ou le maquereau. Évite les boîtes bas de gamme et surveille les étiquettes. Et surtout, renseigne-toi. Aujourd’hui, il existe suffisamment de ressources pour t’aider à repérer une marque de thon à éviter sans tomber dans la parano.
Et puis, rien n’interdit de changer carrément de routine. D’explorer d’autres sources de protéines, végétales ou marines. D’acheter moins, mais mieux. De remettre un peu d’intention dans des choix qui étaient devenus mécaniques.
Personne ne te demande de renoncer à ton sandwich thon-mayo du midi. Juste de savoir ce qu’il y a vraiment dedans. Et d’accepter que ce qui semblait pratique peut parfois cacher un vrai problème. Une marque de thon à éviter, ce n’est pas qu’un logo. C’est une histoire de seuils dépassés, de silences gênants, de confiance abîmée. Et la confiance, une fois qu’elle se fissure, elle ne revient pas si facilement.