Même en pleine sécheresse, elle donne des fruits : cette plante du verger méconnue étonne tous ceux qui l’ont redécouverte en 2025

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Même quand tout semble assoiffé, cette plante continue de fructifier au verger, bluffant jardiniers aguerris et curieux redécouvreurs en 2025.

Même en plein cœur de l’été, quand tout craque sous le soleil et que la terre se fend de soif, une plante du verger surprend tout le monde par sa générosité fruitée.

Une plante du verger oubliée qui renaît de ses racines

Son nom glisse encore timidement dans les conversations, comme un secret d’initiés revenu du passé : Néréocarpus. Longtemps ignorée, cette plante du verger fait aujourd’hui un retour remarqué dans le sud de la France, là où le sol craque et l’eau se fait rare. Margaux Leclair, installée depuis dix ans dans une vallée où le mistral ne ménage rien, a redonné sa chance à cette espèce un peu rustique, un peu têtue, mais incroyablement résistante. Elle se souvient d’un été sans pluie, de courgettes grillées sur pied, et d’arbres fruitiers silencieux. Sauf un. « Le Néréocarpus a continué à fleurir et à fructifier. Comme s’il n’avait rien remarqué ».

Cette espèce creuse profond, là où les autres meurent de soif. Elle n’attend pas l’arrosage, elle va chercher ce dont elle a besoin. Ses feuilles, épaisses comme des parchemins, retiennent chaque goutte. Pas une ne s’évapore inutilement. Chaque fruit, malgré la sécheresse, est gorgé de jus, chargé de sucre, d’une étonnante fraîcheur. Margaux n’en revient toujours pas. Elle n’a pas changé d’engrais. Pas touché à son système d’irrigation. C’est juste que cette plante du verger a trouvé sa place, là où d’autres peinent à survivre.

Une alliée inattendue pour nourrir et faire vivre

Depuis cette découverte, les choses ont bougé autour d’elle. Le bouche-à-oreille a fait le reste. Des voisins, des curieux, des maraîchers sont venus voir de leurs yeux cette plante que personne n’avait plantée depuis des décennies. Les anciens l’ont reconnue. Certains en ont retrouvé dans de vieux recoins oubliés du verger, près d’un puits, sous une haie. Elle n’avait jamais vraiment disparu. Elle attendait. Aujourd’hui, elle nourrit les marchés de village, elle garnit les étals, elle revient dans les assiettes. Les enfants en mangent comme des bonbons. Les restaurateurs la veulent à la carte. Et Margaux sourit, parce que son intuition s’est transformée en récolte.

L’impact dépasse son champ. Les techniciens agricoles s’y intéressent. Les collectivités locales aussi. Cultiver une plante du verger qui ne réclame ni eau constante, ni soins excessifs, ouvre des perspectives réelles. On parle d’économies, bien sûr, mais aussi de souveraineté alimentaire. Moins de dépendance aux systèmes d’irrigation. Moins de stress hydrique et moins de pertes. Et derrière tout ça, plus de revenus stables pour des petits producteurs. Plus de vie dans des zones que l’on croyait condamnées à sécher.

Le Néréocarpus, messager d’une agriculture qui s’adapte

Le retour du Néréocarpus fait du bruit, mais ce n’est peut-être qu’un début. D’autres espèces oubliées attendent leur heure. D’autres graines sommeillent. Margaux le pense sincèrement : « On a misé trop longtemps sur des cultures exigeantes. Là, on redécouvre une plante du verger qui n’a jamais rien demandé, sauf un peu d’espace. Et qui nous rend au centuple. » Elle n’exagère pas. Les rendements sont là, les sols respirent mieux, l’écosystème gagne en stabilité.

Le Néréocarpus n’est pas spectaculaire. Il ne brille pas comme un fruit exotique. Mais il pousse là où d’autres abandonnent. Il s’adapte. Il résiste. Et il nourrit. Il n’a pas été modifié, boosté, trafiqué. Il a simplement été oublié, puis retrouvé. Un peu par hasard, beaucoup par nécessité. Aujourd’hui, il incarne un nouveau modèle. Une agriculture moins dépendante, plus intuitive, plus locale. Margaux n’y voit pas un miracle, juste un retour au bon sens.

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