Cette pratique ingénieuse interdite par certains vendeurs « permet de multiplier les plants de fraises après août gratuitement et choque les professionnels du secteur

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Dans le monde discret du jardinage, une astuce gratuite pour multiplier les fraisiers après août intrigue jusqu’aux experts les plus chevronnés.

La magie à multiplier les plants de fraises après août fascine de plus en plus de jardiniers, amateurs comme passionnés. Cette technique simple, presque secrète, bouscule les habitudes et dérange certains acteurs du secteur horticole. Sans investir une fortune, elle permet de faire pousser son propre petit empire de fraisiers, prolongeant le plaisir des récoltes au-delà de la saison habituelle. Une méthode qui intrigue, séduit, mais aussi divise.

Une méthode naturelle qui dérange : le marcottage des fraisiers

Le principe du marcottage est loin d’être nouveau, pourtant, il reste méconnu dans beaucoup de jardins. On prend une branche de fraisier, on la fait s’enraciner tout en restant attachée à la plante mère, puis on la sépare pour la replanter ailleurs. Simple, accessible, et efficace. Cette technique offre une façon économique et écologique de multiplier les plants de fraises sans dépendre des pépiniéristes ou des ventes en jardinerie.

Mais ce qui pourrait sembler une évidence naturelle crée des remous. Certains vendeurs y voient une menace, un frein à leur commerce. Produire soi-même ses plants, c’est réduire la demande, et potentiellement fragiliser leur modèle. Pour eux, cette pratique s’apparente à une forme de concurrence déloyale, malgré sa simplicité et son ancrage dans les savoir-faire traditionnels.

Marianne, jardinière passionnée en Normandie, témoigne : “J’étais hésitante au début, mais j’ai tenté le marcottage. Rapidement, mes fraisiers ont pris racine et ont donné des fruits sans que j’aie à dépenser un centime en plants.” Elle raconte comment cette découverte a transformé son jardin et son approche du jardinage. Une autonomie retrouvée, une économie appréciable, et une satisfaction personnelle qui valent tout l’or du monde.

Le secteur horticole face à un défi inattendu

L’essor de cette méthode, simple, mais redoutable, pousse les professionnels à revoir leurs positions. Beaucoup préfèrent garder le secret pour eux, ou du moins ne pas en faire la promotion. Un viticulteur qui cultive aussi des fraisiers sous serre confie, sous couvert d’anonymat : “Si cette technique se démocratise, nos ventes de plants risquent de s’effondrer.” Un constat qui fait écho à une inquiétude largement partagée.

Cette frilosité masque toutefois une opportunité. Le marcottage répond à une demande croissante de jardiniers soucieux de réduire leur impact écologique et de maîtriser leur budget. En favorisant la propagation locale, la méthode limite l’usage de plastiques, de transports et les émissions associées. C’est un geste simple, qui fait rimer jardinage avec respect de l’environnement.

Pour multiplier les plants de fraises, nul besoin d’outils sophistiqués ou de connaissances poussées. Le marcottage se réalise à la portée de tous, dès lors que l’on suit quelques gestes basiques pour éviter la propagation de maladies ou le stress des plantes. C’est un art accessible, une science douce du jardinier attentif.

Savoir maîtriser le marcottage

La tentation est grande de se lancer tête baissée, mais comme pour toute technique vivante, le marcottage réclame un peu d’attention. L’humidité doit être bien contrôlée, les coupes propres, et les nouvelles pousses surveillées. Si ces précautions ne sont pas respectées, le risque de maladies augmente, mettant en péril la réussite de la multiplication.

Au-delà des fraisiers, cette méthode peut s’adapter à d’autres cultures comme les framboisiers ou même certaines plantes ornementales. Chaque espèce demande un savoir-faire spécifique. Celui-ci que l’on peut acquérir en échangeant avec d’autres jardiniers ou en se référant à des guides spécialisés.

Loin d’être un simple tour de passe-passe, multiplier les plants de fraises grâce au marcottage conjugue économie, respect de la nature et plaisir du jardinage. Cette technique invite à renouer avec un jardinage patient et réfléchi, loin de la frénésie commerciale.

Si certains acteurs du secteur restent sceptiques, la méthode gagne du terrain. Avec un peu de pratique, chacun peut voir son jardin s’étendre sans frais, avec la satisfaction d’avoir cultivé soi-même les bases de ses futures récoltes. Ce petit secret, désormais un peu moins bien gardé, promet de bouleverser les habitudes et d’enrichir les potagers du monde entier.

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