À 40 kilomètres de Paris, ces jardins japonais de 9 000 mètres carrés sont parfaits pour une sortie estivale relaxante et magique

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Au cœur de la Seine-et-Marne, un havre de paix aux accents orientaux invite à une pause douce : les jardins japonais de Favières proche.

À peine sortis de l’agitation parisienne, on tombe sur un lieu inattendu. Calme, beauté, poésie. Un vrai souffle d’air pur. C’est fou de se dire qu’un jardin japonais proche de Paris peut offrir un tel dépaysement sans prendre l’avion.

Une parenthèse zen à 40 minutes de la capitale

Le lieu s’appelle les Jardins japonais de Favières, mais ce nom ne dit pas tout. Ce n’est pas qu’un jardin. C’est une idée qui a pris racine dans la tête d’une passionnée. Sandrine Milic, paysagiste tombée amoureuse de la culture nippone, s’est lancée dans ce projet un peu fou : créer un écrin de sérénité inspiré des paysages japonais. En 2021, elle déniche un terrain de 18 000 m². Et très vite, le silence du lieu commence à se remplir d’éléments symboliques : un bassin, une porte du dragon, quelques pierres bien placées, une lanterne. Rien n’est là par hasard. Tout a un sens, une énergie, une place.

Sur près d’un hectare, cinq jardins thématiques prennent vie. Chacun raconte une ambiance, un instant. On y circule à son rythme. Pas de parcours imposé, pas de panneau didactique. Juste des allées, du silence, et parfois le son de l’eau. Ici, les azalées côtoient les érables, les graviers dessinent des motifs sous les pas. On croise un shishi odoshi en bambou, un cerisier qui frissonne, un banc à l’ombre d’un pin. Le tout respire une sorte de douceur rare, presque fragile. Comme si le lieu protégeait quelque chose d’ancien.

Ce jardin japonais proche de Paris ne cherche pas à en mettre plein la vue. Il invite à ralentir. À marcher sans but. À écouter ce qui ne fait pas de bruit. Il y a une vraie humilité dans sa conception, et c’est peut-être ce qui touche le plus.

Jardins japonais de Favières : un lieu vivant qui ne se fige jamais

Ce n’est pas un décor figé. Le jardin évolue. Il pousse, il change, il respire avec les saisons. Une visite en mars n’aura rien à voir avec une balade en juin. Et si vous revenez un an plus tard, vous ne reconnaîtrez peut-être pas certains coins. C’est voulu. Sandrine continue de modeler le lieu, sans précipitation. Un arbuste ici, une nouvelle lanterne là. Ce mouvement perpétuel fait partie de l’expérience.

Chaque passage devient unique. Parfois, on croise des visiteurs assis en tailleur sous un érable. D’autres fois, un groupe médite en silence près du bassin. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise manière de profiter du lieu. Il suffit d’y être.

Et puis il y a les petits événements. Des ateliers, des visites guidées discrètes, des ouvertures exceptionnelles comme pendant les Journées européennes du Patrimoine. Ce sont souvent les meilleures occasions pour découvrir les jardins japonais de Favières gratuitement et sans foule.

L’accès, lui, est étonnamment simple : un RER A jusqu’à Tournan-en-Brie, un petit bus, quelques minutes de marche. Et soudain, on oublie le bruit, les écrans, les files d’attente. Le temps se détend.

Alors si l’idée d’un jardin japonais proche de Paris vous intrigue, allez-y. Prenez le temps. Laissez le téléphone dans la poche. Marchez, respirez, regardez. Et peut-être que vous aussi, vous y laisserez un morceau de vous.

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