CSG : mauvaise nouvelle pour les retraités aux revenus supérieurs à ces plafonds

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Face à un déficit public important, le gouvernement explore de nouvelles pistes pour réduire ses dépenses. Les retraites, qui représentent environ 350 milliards d’euros par an, sont au cœur des discussions. Parmi les mesures envisagées figure la suppression de la déduction fiscale automatique de 10 % appliquée sur l’impôt des pensions.

Aujourd’hui, plus de huit millions de foyers en bénéficient, ce qui allège sensiblement leur facture fiscale. Si cette déduction disparaissait, de nombreux retraités verraient leur impôt augmenter, une perspective qui inquiète particulièrement les retraités encore actifs. Cette suppression toucherait un avantage fiscal ancien et symbolique, au risque de provoquer un fort mécontentement social.

Pourquoi la hausse frapperait surtout les retraités aux revenus supérieurs

Actuellement, les pensions de retraite sont soumises à une CSG au taux normal de 8,3 %, contre 9,2 % pour les salaires et les revenus du capital. Cette différence alimente le débat sur l’équité fiscale. Plusieurs organisations, comme le Medef ou la CPME, plaident pour un alignement des taux afin de créer des règles uniformes pour tous.

Si cette mesure est adoptée, environ 5,5 millions de retraités seraient concernés. Concrètement, pour un couple percevant 4 000 € de pension mensuelle, la perte représenterait environ 432 € par an.

Derrière ce chiffre, il y a un vrai enjeu : trouver un équilibre entre les besoins budgétaires de l’État et le maintien du pouvoir d’achat d’une population déjà impactée par l’inflation.

Quel impact sur le budget des foyers retraités

La hausse de la CSG s’inscrirait dans une série de réformes destinées à réduire le déficit public, aux côtés d’autres ajustements touchant les allocations familiales et l’assurance chômage. Pour le gouvernement, c’est une mesure simple à mettre en œuvre, mais qui ne serait pas sans conséquences pour les ménages concernés.

Les retraités à revenus modestes conserveraient les taux réduits actuels, mais les classes moyennes et supérieures devraient absorber cette hausse sans compensation. Cela pourrait entraîner une réduction des dépenses dans d’autres domaines, comme l’alimentation, le logement ou les loisirs.

Ce qu’il faut retenir

L’augmentation de la CSG apparaît comme l’une des pistes sérieuses pour financer le budget 2026. Près d’un tiers des retraités, soit environ 5,5 millions de foyers, seraient touchés. L’impact pourrait représenter plusieurs centaines d’euros en moins chaque année pour certains ménages.

Rien n’est encore définitif, mais la décision devrait tomber à l’automne, lors de l’examen du projet de loi de finances. En attendant, les retraités suivent avec attention ces discussions, conscients que leur budget pourrait être directement affecté dès l’année prochaine.

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