Sous un soleil écrasant, l’interdiction sur le port de casquette pour les touristes surprend, transformant un simple accessoire en sujet brûlant.
Si vous rêvez de plages exotiques, de marchés animés et de rizières à perte de vue, préparez-vous à un détail surprenant : au Vietnam, une interdiction sur le port de casquette pour les touristes peut transformer un simple accessoire en véritable problème… et vous coûter plusieurs milliers d’euros.
L’interdiction sur le port de casquette pour les touristes : une règle inattendue
Au premier abord, on croit à une blague. Après tout, qui irait imaginer qu’un bout de tissu vissé sur la tête puisse poser souci ? Pourtant, l’interdiction sur le port de casquette pour les touristes est bien réelle dans certaines zones du pays. Et elle ne vise pas tous les couvre-chefs, mais un type précis. Ceux qui affichent des messages ou des motifs liés à un chapitre sombre de l’histoire vietnamienne.
Les voyageurs qui atterrissent à Hanoï ou Hô Chi Minh-Ville ne connaissent pas cette règle. Ils se baladent, insouciants, casquette vissée sur le crâne. Jusqu’à ce qu’un agent de police les arrête, et l’addition pique : 2 800 € d’amende, sur-le-champ. Les autorités ne plaisantent pas. Un groupe de Sud-Coréens en a fait l’expérience récemment. Ils ont arboré des casquettes au thème militaire jugées offensantes.
Pour comprendre cette sensibilité, il faut se rappeler que la guerre du Vietnam n’est pas un vieux souvenir lointain. De 1955 à 1975, elle a profondément marqué le pays, et certaines nations, comme la Corée du Sud, y ont joué un rôle direct. Porter un message du type « Vietnam War Hero Korea » n’est pas vu comme une simple fantaisie vestimentaire, mais comme une provocation.
Derrière la règle, un passé qui pèse encore
L’interdiction sur le port de casquette pour les touristes n’est pas qu’une lubie administrative. Elle s’inscrit dans une volonté claire : protéger la mémoire nationale et éviter toute réouverture des blessures historiques. Les zones les plus touristiques, où se croisent chaque jour des milliers de visiteurs, sont particulièrement surveillées. Là-bas, la tolérance est proche de zéro pour tout signe perçu comme irrespectueux.
Et ce n’est pas qu’une affaire de casquettes. Les vêtements arborant des symboles ou des inscriptions liés à cette période sont aussi proscrits. Les touristes avertis rangent soigneusement ce genre de souvenirs avant de faire leur valise. Ce n’est pas qu’une question d’éviter l’amende : il s’agit aussi de ne pas heurter les habitants, pour qui ces symboles rappellent des pertes humaines et des blessures encore fraîches dans la mémoire collective.
Il faut aussi comprendre la portée symbolique de cette politique. Dans un pays où l’hospitalité est une valeur forte, cette mesure tranche par sa fermeté. Mais elle reflète un point sensible : le respect de l’histoire. Les autorités préfèrent imposer des règles strictes plutôt que de voir se multiplier des situations potentiellement conflictuelles. Et pour les voyageurs, cela devient une règle implicite : un geste anodin dans votre pays peut prendre une tout autre signification ailleurs.
Voyager en respectant les codes
Avant de réserver vos billets, prenez quelques minutes pour vérifier ce que vous mettez dans votre valise. La interdiction sur le port de casquette pour les touristes au Vietnam n’est qu’un exemple parmi d’autres. Dans le monde entier, certaines destinations appliquent des lois vestimentaires surprenantes. En Thaïlande, on ne plaisante pas avec l’image du roi. À Barcelone, le maillot de bain hors plage peut vous coûter une amende. Et à Venise, nourrir les pigeons est strictement prohibé.
Le voyage, c’est aussi ça : apprendre à composer avec des usages différents, parfois déroutants, mais souvent révélateurs de la culture locale. En respectant ces règles, on évite les mauvaises surprises et on montre un minimum de considération pour le pays qui nous accueille. C’est une façon simple de dire : « Je suis content d’être là, et je respecte votre histoire. »
Et puis, franchement, vaut-il mieux garder cette casquette ou profiter de ses vacances sans passer par la case tribunal ? À vous de choisir. Mais si l’envie vous prend de défier la règle, préparez-vous à en payer le prix… au sens propre.