Cette histoire mêlant colère et provocation dans une escalade inattendue. L’échange entre ces deux personnalités a dépassé les bornes.
Quand Donald Trump menace Rosie O’Donnell, l’escalade dérape encore
L’échange virulent entre Donald Trump et Rosie O’Donnell n’en finit plus de faire parler. Cette fois, la tension a franchi un nouveau palier. Sur son réseau Truth Social, le président américain a annoncé vouloir retirer la nationalité à l’actrice, relançant un conflit vieux de presque vingt ans. Cette déclaration choque par sa gravité, même si elle semble dénuée de fondement légal. Ce Donald Trump menace Rosie O’Donnell sonne comme un coup de tonnerre, mêlant provocation politique et règlement de comptes personnels, dans un climat déjà ultra-polarisé.
Une rivalité devenue affaire d’État
Le lien orageux entre Donald Trump et Rosie O’Donnell dépasse largement les querelles de médias. Leur opposition s’inscrit dans une bataille publique, alimentée par des décennies d’insultes échangées à l’échelle nationale. Samedi 12 juillet, Donald Trump a poussé la provocation un cran plus loin. Il a écrit que Rosie O’Donnell « ne représente pas l’intérêt supérieur de notre grand pays » et qu’il « envisage sérieusement de lui retirer sa citoyenneté ». Une menace claire, lourde de conséquences, même si elle reste une menace virtuelle.
Le président a ajouté que l’actrice devrait « rester en Irlande, ce merveilleux pays », où elle s’est installée début 2025, peu après son retour à la Maison-Blanche. Une pique directe, qui mélange vie privée et discours politique, et qui vise à délégitimer Rosie O’Donnell en tant que citoyenne américaine engagée. Ce geste marque une escalade rare, qui dépasse les habituels échanges acerbes pour toucher à la question de la nationalité, un sujet sensible et hautement symbolique aux États-Unis.
Rosie O’Donnell, de son côté, n’a pas laissé passer cette attaque. Sur Instagram, elle a publié une réponse cinglante, où elle s’adresse directement à Donald Trump. Accompagnée d’une photo où le président pose avec Jeffrey Epstein, elle écrit : « Tu me traites de menace pour l’humanité, mais je suis tout ce que tu crains . Une femme qui fait du bruit, une femme queer, une mère qui dit la vérité, une Américaine qui a quitté le pays avant que tu ne l’embrases ». Cette réponse démontre à quel point cette confrontation dépasse la simple polémique pour toucher à des enjeux profonds d’identité et de valeurs.
Une menace sans fondement juridique
Au-delà du clash médiatique, ce Donald Trump menace Rosie O’Donnell soulève des questions légales. Ce n’est pas la première fois que l’ancien président évoque la suppression de nationalité pour des opposants. Elon Musk ayant lui aussi été visé. Mais la réalité juridique s’impose. Le département d’État américain rappelle que la citoyenneté, qu’elle soit de naissance ou par naturalisation, ne peut être retirée que si la personne renonce volontairement à ce statut.
Amanda Frost, professeure de droit à l’université de Virginie, explique qu’une décision de la Cour suprême datant de 1967 interdit au gouvernement de retirer la nationalité américaine à un individu de force. Le 14e amendement à la Constitution, en particulier, protège ce droit fondamental. « Le président n’a pas le pouvoir de retirer la citoyenneté à un citoyen américain de naissance », précise-t-elle. Soulignant que la démocratie américaine repose sur le principe que c’est le peuple qui choisit son gouvernement, et non l’inverse.
La menace brandie contre Rosie O’Donnell ne tient donc pas devant la loi. Elle apparaît davantage comme une manœuvre politique destinée à intimider et à mobiliser une base électorale fidèle. Ce type de propos, bien qu’extrêmes, trouvent un écho dans certains cercles, alimentant les divisions profondes qui traversent les États-Unis. Ce Donald Trump menace Rosie O’Donnell traduit aussi la radicalisation du débat public, où les limites de la rhétorique sont sans cesse repoussées.
Un feuilleton médiatique loin d’être terminé
Ce nouvel épisode ne signe pas la fin de la brouille. Il illustre plutôt combien cette rivalité incarne une guerre symbolique bien plus large. Donald Trump et Rosie O’Donnell s’affrontent sur le terrain des idées, des valeurs, mais aussi de la représentation même de l’Amérique. Le retrait hypothétique de la nationalité est une arme politique lourde, qui parle autant à l’opinion qu’à la justice.
Les réactions se multiplient, mêlant critiques, soutiens et inquiétudes. Pour beaucoup, cette affaire rappelle à quel point les lignes rouges de la démocratie américaine sont mises à rude épreuve. Pour d’autres, elle illustre le spectacle permanent qui entoure notamment les figures publiques. Où l’offense devient monnaie courante et où les mots pèsent plus que les actes.
Quoi qu’il en soit, cette nouvelle joute entre Donald Trump et Rosie O’Donnell continue d’alimenter les débats et divise l’opinion. Le clash dépasse la sphère privée pour devenir un miroir tendu à la société américaine, entre passions, peurs et espoirs contradictoires.