1 000 flashs par jour : ce radar est un enfer pour les automobilistes

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Il suffit parfois d’un simple boîtier gris au bord de la route pour mettre tout le monde en ébullition. Et dans le cas de Juvignac, près de Montpellier, on ne parle pas d’un radar banal. Non, ici c’est carrément le radar le plus redouté en France, celui qui a transformé un tronçon de route en zone de stress permanent pour des milliers d’automobilistes. Depuis sa remise en service, il crépite sans répit et enregistre jusqu’à mille flashes par jour. Une cadence qui donne l’impression que personne n’échappe à son œil électronique.

Pourquoi le radar le plus redouté en France fait exploser les contestations

L’appareil a été posé après une série d’accidents sous la pluie. Officiellement, il sécurise une portion jugée dangereuse. Mais pour les conducteurs, c’est une embuscade. Le problème ? Le panneau indiquant la descente de 110 à 90 km/h se trouve juste avant l’appareil. Beaucoup freinent trop tard, d’autres ralentissent brusquement et provoquent des coups de freinage en chaîne. Résultat : un radar qui flashe à la chaîne et des automobilistes qui crient à l’injustice.

Les autorités, elles, assurent que tout est conforme. Elles rappellent que la limitation s’applique dès le panneau et que les conducteurs doivent anticiper. Pour elles, la distance est largement suffisante : à 110 km/h, la signalisation est visible à 250 mètres, ce qui laisse assez de marge pour ralentir en douceur. Sur le papier, ça se tient. Dans la pratique, l’impression de se faire piéger reste tenace. C’est là tout le paradoxe de ce fameux boîtier : il respecte la loi, mais il brise la confiance. Et c’est précisément pour ça qu’on le surnomme déjà le radar le plus redouté en France. Pas parce qu’il est invisible, mais parce qu’il impose une discipline brutale qui surprend les conducteurs.

Les chiffres derrière

Depuis qu’il fonctionne de nouveau, les statistiques sont hallucinantes. Mille clichés quotidiens, soit un flash toutes les 85 secondes. Une proportion énorme de ces contrôles concerne des excès très faibles : à peine 5 km/h au-dessus de la limite. D’autres montent un peu plus haut, mais la majorité reste dans des marges modestes. De quoi alimenter l’idée qu’il ne s’agit pas seulement de sécurité, mais aussi d’une machine à amendes.

Et pourtant, un autre chiffre surprend : zéro accident enregistré depuis son installation. Officiellement, l’objectif est atteint. Mais cette baisse s’accompagne de comportements risqués : freinages secs, files qui ralentissent brutalement, conducteurs qui jettent des regards paniqués à leur compteur. L’efficacité du radar se mesure autant en contraventions qu’en tensions sur la route.

C’est là toute l’ambiguïté du radar le plus redouté en France. Il sauve peut-être des vies en obligeant tout le monde à lever le pied, mais il génère aussi un climat de suspicion et d’agacement.

L’avenir du radar le plus redouté en France

Les autorités locales n’ont aucune intention de le retirer. Il est jugé conforme, utile, et même exemplaire. Pour elles, les automobilistes doivent simplement s’adapter. La leçon est claire : anticiper, ralentir, accepter que la route ne pardonne pas l’inattention. Les usagers, eux, continuent de dénoncer une installation mal pensée, une transition trop courte, une surveillance trop sévère. La colère ne faiblit pas, mais le radar, lui, reste en place, imperturbable.

Il est devenu un symbole. Certains y voient un rappel salutaire à la prudence, d’autres un piège légal déguisé en outil de prévention. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne laisse personne indifférent. Chaque jour, des milliers de conducteurs passent devant lui, le regard fixé sur l’aiguille de leur compteur. Et chaque flash rappelle que la moindre inattention coûte cher.

Qu’on le trouve utile ou abusif, le radar le plus redouté en France est désormais une légende de la route. Un boîtier gris qui, à sa manière, écrit une nouvelle page dans l’histoire déjà mouvementée de la sécurité routière en France.

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