« Avec ma petite retraite, je vis bien mieux qu’en France » : la destination en Afrique qui séduit les seniors

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Il suffit parfois d’un billet d’avion pour changer radicalement sa vie. Beaucoup de Français se rendent compte qu’ils peuvent vivre sa retraite en Afrique sans se priver, au soleil, loin des tracas du quotidien et avec une liberté nouvelle.

Vivre sa retraite en Afrique : un choix qui séduit de plus en plus de Français

Agadir, sur la côte atlantique, attire une vague tranquille de seniors en quête de douceur. Plus de 300 jours de soleil par an, des hivers sans humidité et une mer qui tempère la chaleur estivale. Ceux qui s’y installent parlent d’un vrai renouveau. Roland, 72 ans, en sourit encore : « En Bretagne, mes genoux me faisaient souffrir. Ici, je revis. » C’est cette atmosphère paisible qui marque les esprits. Une ville où l’on flâne sur la plage, où les marchés débordent de couleurs et où chaque balade dans l’Atlas devient une aventure légère.

Pour beaucoup, la décision de vivre sa retraite en Afrique s’explique aussi par une évidence économique. Les pensions qui peinent à suivre l’inflation en France pèsent moins lourd sous le ciel marocain. À Agadir, la vie coûte moins cher, et cette différence se ressent au quotidien. Louer une villa spacieuse avec jardin pour 800 euros, déjeuner au restaurant pour dix euros à deux, acheter des paniers entiers de fruits et légumes pour presque rien : cela change le rapport à l’argent et au temps. On retrouve le goût des choses simples, celui d’un café pris en terrasse sans calculer chaque dépense.

Une qualité de vie accessible et rassurante

Nadine, 68 ans, a retrouvé une énergie qu’elle croyait perdue. « Je vis dehors, je bouge, je parle aux gens, ça me manquait », raconte-t-elle. Ce n’est pas seulement une question de climat ou d’argent. C’est un rythme de vie plus doux qui séduit ceux qui choisissent de vivre sa retraite en Afrique. On respire mieux, on se sent moins pressé, et surtout moins isolé. Les communautés francophones très présentes à Agadir facilitent l’intégration. Joëlle, 70 ans, confirme : « On s’est fait des amis tout de suite. Les associations organisent plein d’activités, on ne s’ennuie jamais. »

La santé, souvent une inquiétude légitime, ne devient pas un obstacle. Une consultation chez un médecin généraliste coûte une dizaine d’euros, des lunettes se paient moitié prix par rapport à la France. Ce qui rassure les retraités, c’est aussi le respect qu’ils reçoivent. Les Marocains ont une considération sincère pour les seniors. Être accueilli avec bienveillance rend la transition beaucoup plus simple. Ceux qui décident de vivre sa retraite en Afrique apprécient cette chaleur humaine autant que le climat.

Pourquoi tant de Français franchissent le pas ?

La réponse tient dans un mélange de soleil, d’économies et de liberté. Au lieu de calculer chaque dépense, beaucoup découvrent qu’avec une pension de 900 à 1 000 euros, ils vivent bien mieux qu’en France avec 1 500. Les produits frais abondent, les marchés regorgent de saveurs, et les repas partagés coûtent une fraction du prix. Yves et Nathalie, installés depuis 2014, n’en reviennent toujours pas : « On mange au restaurant deux fois par semaine sans culpabilité. »

Choisir de vivre sa retraite en Afrique, c’est aussi profiter d’avantages fiscaux non négligeables et d’un cadre qui favorise la sérénité. Pour certains, il s’agit même d’un retour aux fondamentaux : moins de stress, plus de soleil, plus de rencontres. C’est une manière de prolonger activement la vie, de la rendre plus vivante encore. Ceux qui ont franchi le pas ne regrettent pas. Ils parlent d’un choix audacieux, mais simple, porté par une évidence : pourquoi subir le froid et la cherté quand il existe un ailleurs accueillant, chaleureux et accessible ?

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