Cette grande enseigne de jardinerie, pilier pour des milliers de passionnés, annonce la fermeture imminente de neuf magasins à travers la France.
Un coup dur pour le secteur jardinage ! Un vent froid souffle sur les jardineries françaises. La fermeture des magasins Côté Nature a fait l’effet d’une bombe. Pour beaucoup, cette enseigne n’était pas juste un commerce de plantes ou d’outils : c’était un repère. Un lieu qu’on retrouve chaque printemps, comme un vieux voisin qu’on connaît bien. Mais cette époque semble toucher à sa fin. Le groupe a décidé de fermer neuf de ses seize magasins en France. Une décision brutale, tombée presque sans prévenir. Elle secoue les salariés, les clients fidèles, les petits commerces voisins… tout un écosystème local.
Les raisons derrière la fermeture
Personne ne s’effondre sans raison. Et dans le cas de la fermeture des magasins Côté Nature, les signaux étaient là. Moins de clients, des charges qui explosent, des marges en berne. Ce n’est pas propre à eux. Beaucoup d’enseignes spécialisées dans le jardin ou la maison vivent la même chose. On achète différemment. Moins souvent. Parfois sur internet. Parfois ailleurs, pour moins cher.
Et pendant ce temps, l’électricité grimpe, les loyers ne baissent pas, les habitudes changent. Côté Nature proposait pourtant une offre simple, locale, bien pensée. Des produits abordables, une ambiance chaleureuse, presque familiale. Mais même ce modèle-là ne suffit plus à tenir. L’équation devient intenable. Résultat : une restructuration sèche. Pas de demi-mesure : neuf magasins ferment. Le nord du pays est particulièrement touché, comme si l’histoire se refermait là où elle avait commencé.
- Abbeville
- Santeny
- Pacy-sur-Eure
- Grigny
- Margny-lès-Compiègne
- Arras
- Béthune
- Cambrai
- Bouaye
Autant de villes qui perdent un acteur central du commerce local.
Dans certains cas, comme à Abbeville, le chiffre d’affaires restait correct. Pourtant, la hache est tombée. C’est là que l’on comprend que les décisions ne sont pas uniquement comptables. Il y a aussi une stratégie derrière. Préserver ce qui peut encore l’être. L’enseigne veut éviter de sombrer complètement. Mais à quel prix ?
Côté Nature : un vide concret après la fermeture des magasins
La fermeture d’un magasin, ce n’est jamais juste un rideau métallique qui se baisse. C’est un quotidien qui change. Des gens qui perdent leur emploi, parfois du jour au lendemain. Des clients désorientés. Et des rues commerçantes qui s’appauvrissent un peu plus. Sur le terrain, le choc est réel. Dans certaines villes, les salariés ont même dû démonter eux-mêmes les rayons. Difficile d’encaisser ça dignement. Pour certains, la retraite a été anticipée. Pour d’autres, il faut chercher un boulot là où il n’y en a pas vraiment.
La fermeture des magasins ne touche pas que les employés de Côté Nature. Les commerçants voisins sentent déjà la différence. Moins de passage. Moins de ventes. C’est l’effet domino. Et pour les clients habitués, c’est une habitude qui disparaît. Une routine cassée. Parfois, un plaisir simple qui s’en va. Aller chercher une plante, un terreau, échanger deux mots avec un vendeur qui connaît votre jardin par cœur.
Ce qui se passe ici dépasse le seul cas Côté Nature. Le commerce de proximité souffre. Surtout en zone rurale. Là où chaque boutique compte. Là où fermer un magasin, c’est presque fermer un service public. On parle de jardinerie, mais demain, ça pourrait être la boucherie, la librairie, ou même la poste. Certaines communes cherchent déjà des solutions pour réutiliser les locaux laissés vides. Mais on sait que ce genre de friche commerciale ne se remplit pas facilement.