Une page se tourne, une autre s’écrit déjà. Le plateau du 20 heures s’est chargé d’émotion quand Laurent Delahousse a rendu un hommage à Anne-Sophie Lapix, un moment fort qui a marqué la fin d’une époque sur France 2.
Les adieux salués par un hommage à Anne-Sophie Lapix
Le 26 juin, la journaliste a refermé le grand livre du JT de 20 heures après huit années intenses. Un sourire à l’antenne, des mots simples pour Léa Salamé qui prendra la relève. Et une gratitude sincère adressée à sa rédaction. Ceux qui ont travaillé à ses côtés savent combien elle tenait à ce journal, à son rôle, à cette mission qui donne du sens à chaque titre, chaque reportage.
Les grands noms de France Télévisions ont tenu à saluer son professionnalisme. Beaucoup ont souligné cette manière rare qu’elle a de rendre l’information claire sans jamais la dénaturer. Laurent Delahousse, de son côté, a voulu marquer le coup le lendemain soir. Quelques phrases, dites avec chaleur, un souvenir de soirées électorales partagées, une évocation de sa rigueur, de son énergie qui ne faiblit pas, même sous la pression. En glissant ces mots sur les « tempêtes de la vie », certains ont cru déceler une allusion aux critiques qui ont parfois visé la journaliste. D’autres y ont vu une simple reconnaissance de sa force de caractère. Cet hommage à Anne-Sophie Lapix n’a pas fini de faire parler. Mais il reflète bien l’admiration réelle qu’elle inspire à ses confrères.
Une rentrée chargée
France 2 derrière elle, la journaliste ne s’accorde pas de pause. RTL l’attend pour la tranche d’actualité de fin de journée, un rendez-vous stratégique, entre 18 heures et 19 h 15. Puis viendra l’émission « On refait le monde », un espace de débats qu’elle animera juste après. Et comme si la radio ne suffisait pas, M6 lui confie aussi un grand entretien dominical. Un programme dense qui montre combien elle reste une voix et un visage incontournables du paysage médiatique.
En privé, beaucoup reconnaissent son audace et sa capacité à se réinventer. Certains observateurs murmurent qu’Ophélie Meunier, déjà installée sur M6, surveille ce nouveau partage des antennes avec une pointe d’inquiétude. Mais ceux qui connaissent Anne-Sophie Lapix savent qu’elle ne s’attarde pas sur ces bruits de couloir. Elle avance, fidèle à son style, loin des rivalités qu’on lui prête. Ce parcours mérite plus d’un hommage à Anne-Sophie Lapix, tant il illustre une carrière menée avec constance et exigence, sans céder aux effets de mode.
La force tranquille derrière chaque hommage à Anne-Sophie Lapix
Ce qui frappe chez elle, c’est cette façon d’assumer la lumière sans chercher à briller pour elle-même. Huit ans à la tête du 20 heures, ce n’est pas qu’un poste prestigieux, c’est une épreuve quotidienne. Il faut tenir le rythme, supporter le regard permanent du public et les critiques qui ne manquent jamais. Beaucoup s’essoufflent, elle non. Elle a gardé cette énergie, cette fraîcheur, comme si le direct n’avait jamais cessé d’être un défi excitant plutôt qu’un fardeau.
Loin des projecteurs, ses collègues racontent une femme attentive, curieuse de tout. Toujours la première à tendre la main pour aider un jeune journaliste ou saluer le travail d’un technicien. Ces détails ne font pas les gros titres, mais ils forgent le respect. C’est ce respect qui transparaît dans chaque hommage à Anne-Sophie Lapix, qu’il vienne de Delahousse ou d’anonymes qui la suivent depuis des années. Même ceux qui ont cru entendre une maladresse dans les mots du présentateur s’accordent sur l’essentiel : il n’a jamais douté de son talent ni de sa solidité.
La suite s’annonce passionnante. RTL et M6 lui ouvrent de nouveaux horizons, et le public la retrouvera avec ce mélange d’autorité tranquille et de chaleur humaine qui la caractérise. À travers ses adieux, son passage de témoin à Léa Salamé et les projets qui s’annoncent, une évidence se dessine : l’information peut rester exigeante, même dans un paysage médiatique agité, quand elle est portée par des voix comme la sienne. Voilà pourquoi tant de gens tiennent à multiplier cet hommage à Anne-Sophie Lapix, bien au-delà du plateau du JT.