Léa Salamé se mettra « en retrait » du 20 heures de France 2 si son compagnon Raphaël Glucksmann se lance en 2027

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Un fauteuil du 20 heures, une figure familière, et une promesse rare dans le paysage médiatique. Léa Salamé en retrait du 20 heures de France 2 : l’annonce intrigue, rassure certains, en déroute d’autres. La journaliste, bientôt à la tête du JT, a choisi la transparence avant même de prendre l’antenne. Si Raphaël Glucksmann se lance dans la présidentielle de 2027, elle s’effacera. Sans bruit, sans drame.

Léa Salamé en retrait du 20 heures de France 2 : une décision qui détonne

Elle sait que son couple interroge. Pas de mystère, pas de faux-semblant : tout le monde connaît son lien avec le chef de file de Place Publique. Et pourtant, Léa Salamé rappelle qu’elle a continué à mener les interviews les plus sensibles alors que son compagnon siégeait déjà à Strasbourg. L’Émission politique, le débat de l’entre-deux-tours en 2022, le 14 Juillet avec le président : autant de rendez-vous où personne ne l’a traitée comme « la femme de… ». Ce climat a changé, dit-elle, et les regards sont moins lourds qu’avant. Mais le pari de diriger le JT reste particulier. Le symbole frappe. Léa Salamé en retrait du 20 heures de France 2 le jour venu ? Elle l’affirme sans détour.

Elle le répète : leur vie privée ne brouille pas leur travail. Chacun son stylo, chacun son agenda, chacun ses convictions. Le cloisonnement n’est pas une posture, c’est une discipline quotidienne. Pas de discussions politiques le soir pour caler les angles du matin. Pas de compromis à table sur les mots ou les choix éditoriaux. Cette distance, elle l’a déjà pratiquée à France Inter lorsque Raphaël Glucksmann s’est présenté aux Européennes. Et si l’histoire se répète avec l’Élysée en ligne de mire, elle fera la même chose. Léa Salamé en retrait du 20 heures de France 2 pour éviter toute suspicion, c’est son engagement clair.

Un choix audacieux pour France Télévisions

À l’origine, elle hésitait. L’idée de rejoindre BFMTV la tentait, mais Delphine Ernotte l’a appelée pour lui parler de responsabilité. Une époque secouée, un JT regardé par des millions de gens, et une présentatrice capable d’apporter du souffle. Ce pari n’est pas banal. Léa Salamé en retrait du 20 heures de France 2 si la situation l’exige, mais bien présente pour réinventer un rendez-vous vieux de plusieurs décennies.

Elle veut toucher un public large, sans transformer le journal en spectacle. Pas de numéro, pas d’esbroufe. Elle promet d’amener de l’international, d’ouvrir des fenêtres sur le monde, mais sans assommer les téléspectateurs. Une approche progressive, à sa manière, sans cahier des charges. Un ton plus humain, un sourire quand l’actualité le permet, et cette liberté de rester elle-même.

Dans le passé, d’autres journalistes ont connu ce dilemme. Audrey Pulvar avec Arnaud Montebourg, Marie Drucker avec François Baroin, Béatrice Schönberg avec Jean-Louis Borloo, Anne Sinclair avec Dominique Strauss-Kahn. Toutes ont mis leur carrière en pause, parfois à contrecœur. Aujourd’hui, la situation évolue. La société regarde différemment les femmes journalistes, moins à travers le prisme de leur compagnon. Pourtant, le risque de soupçon reste là, prêt à ressurgir à chaque scrutin. Léa Salamé en retrait du 20 heures de France 2 si nécessaire, c’est sa façon de couper court.

Une promesse, un état d’esprit

Elle prend ce nouveau poste avec un mélange de curiosité et d’humilité. Présenter le 20 heures, ce n’est pas interviewer un ministre sur France Inter, ni animer un talk-show du samedi soir. C’est un exercice plus solennel, presque rituel. Elle s’y prépare avec l’idée d’apporter sa touche, mais sans brusquer le public. « Pas un lieu de spectacle », dit-elle, mais pas non plus une prison pour le présentateur. La rigueur n’exclut pas la chaleur.

Elle le sait : le moindre faux pas sera scruté. Dans ce climat, sa promesse devient un signal fort. La question n’est pas seulement de savoir si elle sera impartiale. C’est de montrer qu’elle ne veut pas même laisser planer un doute. Léa Salamé en retrait du 20 heures de France 2 n’est pas une hypothèse floue : c’est un engagement ferme, déjà testé, déjà tenu. Elle s’inscrit dans une lignée de journalistes qui, par choix ou par contrainte, ont su poser des limites claires pour préserver la crédibilité de leur travail.

Cette nomination, audacieuse pour France Télévisions, ouvre une nouvelle page. Elle y entre avec une conscience aiguë du poids de ce rendez-vous et de ce qu’il représente pour les Français. Mais aussi avec l’envie de respirer, de faire évoluer le ton sans trahir l’esprit du 20 heures. Et si un jour la politique vient s’inviter dans sa vie personnelle d’une manière plus directe, elle n’hésitera pas. Léa Salamé en retrait du 20 heures de France 2, une phrase qu’elle a déjà prononcée, et qu’elle semble prête à tenir.

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